Il faut changer le monde.

Et nous savons tous qu'il faudra bien plus qu'une occupation de place et l'abrogation d'une loi pour y arriver.

Nuit Debout est positive par rapport à la démocratie directe,aux échanges,à l'écoute.

Nuit Debout en Espagne,en Grece,montre à l'évidence que le monde n'a pas changé.

En Grece ou en Espagne ces mouvements n'ont jamais été porteur d'un projet politique en rupture avec le capitalisme.

Il faut un véritable projet politique,une vision claire du monde que nous voulons.

Pour que ça change vraiment,il faut affirmer que le capitalisme n'et pas le seul horizon possible,qu'on peut etre porteur d'une autre vision du monde.

Changer vraiment

Les biens sont pour le profit de tous,refusons toute forme de propriété privée des qu'elle permet à un individu d'en mettre un autre sous sa dépendance.

Organisons librement la vie commune entre nous,refusons qu'un Etat séparé de la vie des gens régisse l'organisation sociale.

Pour changer le monde,la route sera longue mais il faut commencer par nous mettre en marche.

Ce rève est possible,il dépend de nous.

On est contre le travail tel qu'il est conçu,mais on defend quand meme son code.

C'est qu'on le connait le fameux monde de l'entreprise.Et qu'on sait bien ce que c'est de devoir "négocier" avec son patron.

On a vécu les heures de trajet pour aller trimer,l'impossibilté de partir un peu plus tot le jour ou c'est important,la peur de faire greve au risque de se faire mal voir,la galère de fin de mois plus que difficile

Alors quand le gouvernement essaye de nous faire croire qu'en supprimant un maximum de règles les patrons vont etre de bonne humeur et trouver de superbes arrangements "gagnants gagnants" avec leurs salariés pour pouvoir ensuite embaucher plein de monde,ça nous fait bien rigoler.

Il s'agit surtout de mettre au pas les salariés pour le principe,simplement parce que Hollande,valls et toute la clique croient à la loi du plus fort.

Parce que l'idée d'un monde ou les plus faibles s'organisent pour se défendre n'est pas du tout le leur.

En prétendant s'adapter aux "réalités d'aujourd'hui",ils veulent nous faire croire qu'il n'y a plus rein d'autre à faire.

Désolés,messieurs dames, nous ne nous adapterons pas.

Puisque vous nous attaquez on se défend.Et défendre nos droits dans le monde du travail ne nous empèchera pas d'attaquer le travail.De le détourner, de s'y débattre, de l'éviter,de le saboter.Et de tisser des liens de solidarité,dans le travail et contre lui.

Tous les pouvoirs aux actionnaireset aux patrons,à ces privilégiés qui accaparent les richesses,non à cette loi travail qui va encore plus nous précariser,et qui va bouffer les acquis chèrement gagné par nos anciens.

Ce système nous est imposé,gouvernement apres gouvernement.

Un élan populaire est en train de naitre.

Lycéens,étudiants,travailleurs,chomeurs,ça fuse de partout et c'est beau à voir.

Apres la manif le 31,on se pose,on discute ensemble des actions à mener pour faire de la nuit du 31,le début d'un mouvement généralisé

Préparons l'avenir,le 31,on ne rentre pas chez nous!

Noms lieux,absences d'enquètes,depuis la mise en place de l'état d'urgence,deux non lieux ont été prononcé dans l'assassinat de deux jeunes par la police.

Amadou Koumé,mort par étranglement dans un fourgon de police

Hacine Bourus mort d'une balle dans la tète dans un fourgon de police.

Police partout,justice nulle part.

La condamnation des salariés de Goodwear et la criminilisation de l'ensemble des mouvements sociaux montre que toute forme de résistance sera durement réprimée.

La menace de déchéance de la nationalité indique clairement le tournant répressif dans lequel le pouvoir engage la société.

Plus que jamais la mobilisation est nécessaire pour lutter contre le permis de controler,d'humilier, de mutiler et de tuer.

Non à toutes les formes de violences policières,non aux expulsions et mise à la rue,non à la chasse aux migrants,non à la répression des mouvements sociaux,non à la répression des luttes.

Ne nous laissons pas gouverner par la peur.

Face à l'état policier,légitime défiance.

Aujourd'hui,plus qu'hier,les violences policières sont de plus en plus nombreuses et aujourd'hui toujours aussi peu sanctionné,preuve s'il en fallait qu'ils sont bien le fruit d'un système et non le fait de quelques fonctionnaires ultra violents.

A force de couvrir systématiquement ces violences policières,la justice et le gouvernement vont trouver en face d'eux une génération qui se sent largement abandonné par la clique au pouvoir,nul ne pourra prévoir ce qui se passera avec des jeunes qui savent qu'aucune autre justice ne leur sera rendue que celle qu'ils se feront eux memes.