La richesses est crée dans les entreprises par les salariés et non pas par les patrons.

Les patrons en revanche se réservent le droit de s'en approprier une grande partie,sous forme de profits:c'est l'exploitation des travailleurs.Et ils voudraient encore l'augmenter,et plus ils sentent le gouvernement à leur écoute,plus ils sont exigeants.

L'injustice et la servilité du gouvernement à plat ventre devant le patronat sont méprisable.

Il serait vain d'attendre de lui qu'il se soucie des intérets des travailleurs.

Il faut que les travailleurs utilisent toute la force dont ils disposent pour mettre fin à ce systeme inégalitaire.

Cela commence par la mobilisation pour imposer nos propres exigences.

Les travailleurs en ont le droit et le devoir car ce sont eux qui créent les richesses,et comme le disait le révolutionnaire du 19e siècle Auguste Blanqui:"qui fait la soupe doit la manger."

Samedi 13 décembre,comme une semaine auparavant les habitants de Blénod(54) et le maire ont bloqué pendant plusieurs heures,le magasin Aldi de Pont à Mousson pour protester contre la fermeture de celui de Blénod,seule superette de cette ville de 4 500 habitants.Beaucoup n'ont pas de voiture,or il y a 5 km entre les deux magasins.

Aldi a ahrandi le magasin de Pont à Mousson et veut faire des économies en aggravant les conditions de vie des habitants les moins riches de Blénod.

Cela est conforme à la politique d'Aldi,8e rang mondial de la distribution.Patron classé dans les premières fortune allemande.Conforme aussi au cynisme des confondateurs qui déclarait:"Plus le monde va mal,mieux nous nous portons."

Le capitalisme mondial en crise ne laisse aucun répit à ceux qu'ils exploitent.

Les memes causes produisent les memes effets partout dans le monde.

Contre qui doivent lutter les travailleurs?

L'ennemi commun c'est le capital et les Etats qui ont en charge la valorisation de chaque capital national.

Les salariés se savent sacrifiés sur l'autel du profit.

La gauche et la droite n'ont cesse d'illusionner les travailleurs sur la sortie de crise.

Ce qui se joue en France c'est ce qui se joue dans le monde entier:la lutte de la classe ouvrière face à un systeme capitaliste en crise qui n'offre que toujours plus de misère,de privation et de barbaries à l'ensemble de la population.

Les travailleurs ne peuvent vaincre s'ils s'enferment dans la légalité bourgeoise.Il leur faut au contraire résister aux lois qui les oppriment,résister ou "réalisme réformiste"

Ils doivent aussi tourner le dos aux tribuns de droite comme de gauche qui disent parler pour eux.

Face à une classe et à ses partis qui violent sans cesse leurs dignités de femmes et d'hommes,il nous faut revenir aux principes de la lutte révolutionnaire ou "l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple,le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

Pour faire reculer le chomage,il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous.

D'apres tous les commentateurs médias et politiques ce ne serait pas le patronat qui serait responsable du chomage.

De la "gauche" à la droite et à son extreme tous se situent sur le terrain de la bourgeoisie.Tous refusent de mettre en cause l'avidité des actionnaires pour qui croissance ou pas seuls comptent les dividendes qu'ils empochent.

Le chomage n'est pas une fatalité.C'est un choix économique et politique,il découle de ce systeme économique aberrant ou il est plus rentable d'exploiter des travailleurs et d'imposer aux autres de végéter au chomage.

On peut stopper le chomage,en interdisant les licenciements et toute suppression d'emplois.

Ces mesures ne peuvent faire l'objet que de la lutte des travailleurs.Ils ont les moyens de faire reculer un patronat avide et un gouvernement à son service.

Le pouvoir politique n'a pas été contaminé ou soumis par le pouvoir économique des patrons.

Il est le meme pouvoir décliné en une multitude d'institutions et paré du meme langage économique.

L'enjeu n'est donc pas de prendre "les institutions".

Défendre cette perspective c'est se reposer sur l'idée que ces institutions seraient des coquilles vides que l'on remplirait de rose,de bleu,ou de vert au gré des elections.

Or rien n'est plus faux.Les institutions ne sont que le produit de la domination des capitalistes et en constituent un élement de stabilité.

L'enjeu dans les luttes d'aujourd'hui est la construction et le développement de contre pouvoir sur nos lieux de travail,d'études,de vie qui reposent sur une solidarité de classe et qui soient à meme d'attaquer le pouvoir des capitalistes,des patrons et de son allié le gouvernement et poser les bases d'un véritable pouvoir populaire,débarrassé de la gangrène qu'est le capitalisme.