Deux ans apres la mort de Clément assassiné par des fascistes:combattons toujours l'extreme droite.

L'assassinat de Clément Méric,syndicaliste étudiant et militant antifasciste,tué par l'extreme droite:troisième Voie.

Son assassinat s'inscrit dans une longue suite d'agressions de l'extreme droite contre des personnes en raison de leur origine,de leur orientation sexuelle,de leur religion ou encore de leur opignion politique.

L'exclusion,le rejet de l'autre,la fermeture des frontières,la désignation des immigrés,des musulmans, des juifs,des Roms,comme boucs émissaires sont des attitudes qui conduisent au pire.

En organisant les expulsions,en quadrillant les quartiers populaires et en adoptant des lois racistes contre certaines catégories de personnes,le gouvernement entretien ce climat nauséabond.

A cela opposons notre volonté de vivre ensemble et notre exigence d'égalité des droits et de justice sociale.

L'évolution des capitalistes fait que le brassage dont résulte le prolétariat se déroule aujourd'hui à une grande échelle.

Aujourd'hui le prolétariat est composé dans les pays industrialisés de personnes venues de tous les continents.

Des milliers de gens sont chassés de leurs lieux d'origine par la misère et la faim ou par des guerres et des régimes dictatoriaux.

C'set le capitalisme avec ses inégalités et ses oppressions qui font que les travailleurs n'ont pas d'autre patrie que la ou ils trouvent du travail.

On ne peut qu'etre révolté devant les images de tous ces gens qui se noient en méditerranée.Les gouvernements peuvent surélever les murs,renforcer les barbelés,multiplier les patrouilles,ériger l'europe en forteresse,ils n'arrèterons pas ces migrations.

Ces migrants servent à la bourgeoisie de main d'oeuvre bon marché,de chair à exploiter dans les pays de l'impérialisme.

Aussi inhumain que soient les noyés de ce trafic qui nourrit l'esclavage salarial,il faut dire que le systeme capitaliste est en train de fabriquer le prolétariat d'aujourd'hui et de demain.

Et ces migrants sont nos frères avec qui nous aurons à mener nos combats pour nous défendre contre l'exploitation.

Et avec qui nous vaincrons la bourgeoisie pour mettre fin à la dictature du grand capital et de l'exploitation.

Podemos s'est fait connaitre dans la rue en exprimant le refus d'une fraction des classes populaires de payer la crise.Al'approche des elections européennes de 2014 une autre forme de contestation pris le relais de la rue.Le programme de Podemos affirmait qu'une autre politique était possible.

La question est:mais en luttant comment?

La réponse de Pablo Iglésias,son chef de file fut claire,elle se situait sur le terrain démocratique des elections.

Il a expliqué qu'il ne comptait pas s'appuyer sur des luttes sociales,son objectif se limitait à la création d'un parti,afin de remporter les elections pour accéder aux responsabilités.

Et à partir de la,de mettre en place ce qu'il appelle une démocratie directe.Mais pour mener quelle politique?Cela reste toujours vague.

Le coté positif de Podemos c'est qu'il exprime la rage des gens qui en ont assez de cette crise et ont envi de voter pour autre chose.

Ce parti détermine tous ces objectifs dans une perspective electorale se situant dans le cadre de la démocratie capitaliste.

Iglésias n'ignore pas la fonction de l'appareil d'etat,la force dont il dispose et ses relais dans toute la société.Il accrédite l'idée que le changement au niveau du pouvoir est possible sans que soit remise en cause la toute puissance économique et politique des capitalistes et des banquiers,meme s'il kes accuse de tous les maux.

Hélas en Espagne ,en France ou ailleurs dans le monde,il ne suffit pas de luttes,memes radicales,il ne suffit pas de succes electoraux. Pour changer vraiment,il faut abattre le capitalisme,et pour cela il faut construire un parti capable de défendre à chaque moment les intérets économiques et politiques de la classe ouvrière,un véritable parti révolutionnaire.

L'extreme droite et la droite cherchent à éxciter les haines et les peurs,elles sont les responsables directe de la montée xénophobe à laquelle on assiste et qui rend l'air de plus en plus irrespirable.Mais les appels à l'unité nationale chers au gouvernement socialiste représentent un piège aussi dangereux pour les travailleurs.C'est celui de l'alignement derrière les intérets de nos propres exploiteurs.

Qu'y a t'il de commun entre un ouvrier de Peugeot qui n'arrive pas à boucler ses fins de mois et son ex PDG Varin qui s'est octroyé un complément de 300 000 euros par an?

Qu'y a t'il de commun entre les 2200 salariés de Mory Global licenciés et les actionnaires qui se sont enrichis sur leur dos?

Aux mots creux de"république" et "d'unité nationale" les travailleurs ont a opposé leurs valeurs ouvrières,celle de la solidarité et de la lutte contre l'exploitation capitaliste,pour l'émancipation de tous.

A l'identité nationale les travailleurs français et étrangers doivent opposer leur idendité de travailleurs exploités,leur conscience de classe et leur internationalisme.

La crise économique produit une dégradation globale des conditions de vie des masses populaires.

L'Etat a pour objectif de s'assurer par tous les moyens possible que le capitalisme ne soit pas remis en cause.

Sans s'attaquer au capitalisme il est impossible que les conditions de vie s'améliorent.

Hélas aujourd'hui il y a absence d'un regroupement révolutionnaire suffisamment développé qui pourrait constituer une menace directe pour l'existence meme de l'Etat bourgeois.

L'Etat n'a donc pas besoin pour l'instant de recourir au fascisme sous sa forme la plus brutale.

En revanche il a besoin de se renforcer et de tout controler au maximum sous la raison de "lutte contre le terrorisme":renforcement policier,lois répressives,etc...

Le fascisme c'est la dictature la plus brutale du capital.La bourgeoisie n'hésitera pas à y recourir si elle en a besoin.

Pour mettre fin à ce processus pouvant aboutir à la mise en place du fascisme,il faut renverser le capitalisme.

Afin de lutter contre le capitalisme et ses chiens de garde,il faut construire un véritable parti révolutionnaire de tous les exploités,seule force qui sera capable de renverser la bourgeoisie et son Etat pour enfin batir une société,sans classe,ni exploitation ou les travailleurs seront maitres de leur destin.